Interview de la sophrologue Alexandra Royer

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Quel a été votre parcours avant de devenir sophrologue ?

Un parcours sinueux ! De la coiffure au secrétariat, du secrétariat à l’assistance funéraire, de l’assistance funéraire à la relaxation et enfin de la relaxation à la sophrologie !

Pour quelle(s) raison(s) êtes-vous venu à la sophrologie ?

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Depuis mon adolescence, je suis passionnée de psychologie, n’ayant pu m’orienter dans cette voie rapidement, je me suis cherchée puis trouvée dans l’assistance funéraire. Car, au-delà de l’apparence de ce métier un peu spécial, c’est une véritable relation d’aide qui se met en place lorsque vous recevez des personnes fragilisés par les évènements de la vie.

Et c’est aussi en faisant cette profession que je me rends compte du pouvoir de la voix, de la parole, celle-ci peut apaiser dans des moments douloureux, guider les personnes à trouver les mots. Il devenait évident pour moi qu’une reconversion s’imposait dans un métier touchant la relation d’aide et dans lequel je pouvais me servir de ma voix et de la parole comme outil de travail.

Une expatriation se faisant, je décide donc d’entreprendre une formation dans ce domaine.

Comment vous êtes-vous formé à la sophrologie ?

Tout d’abord je me suis formé à la relaxologie par le CERFPA (Centre d’Etudes, de Recherches, de Formation en Psychologie Appliquée), puis à la Sophrologie avec Laurence Roux-Fouillet.

Avez-vous un domaine d’intervention particulier ?

J’interviens dans tous les domaines, mais celui qui me passionne est sans conteste le sport.

Pourquoi ce domaine plus qu’un autre ?

J’avais déjà travaillé avec quelques sportifs en séances individuelles, quand j’ai intégré un club de tennis, pour la préparation de jeunes joueuses.

C’est à ce moment que j’ai posé un regard différent sur les sportifs et c’est aussi à ce moment qu’est née ma passion pour la dimension de la sophrologie dans l’approche du sportif (préparation à la compétition, gestion du stress, des émotions, optimisation des capacités de concentration, créativité,…), une fascination pour le dépassement de soi, des ressources et de l’énergie qu’ils sont capables de mobiliser toujours en quête de performance. La mise en place de la sophrologie et de la relaxation devient alors un « plus » extraordinaire.

J’ai eu ensuite l’occasion de mettre en œuvre la Sophro-pédagogie sportive auprès de joueuses professionnels à la Fédération Française de Tennis.

Ce fut une découverte pour la plupart d’entre elles, mais également une redécouverte d’elles-même et de leurs possibilités, et le même engouement pour moi à chaque fois, de coller au plus près de leurs besoins.

A chaque fois qu’un sportif vient me consulter, c’est toujours un nouveau travail, une découverte, un programme sophrologique passionnant qui s’unit à sa volonté, sa capacité à vouloir donner toujours plus, à allez chercher toutes les ressources nécessaires qu’ils ont en eux.

Un monde où le corps et le mental ne peuvent décidément qu’être unis pour le meilleure et pour le pire.

Si vous deviez donner une définition de la sophrologie, quelle serait la votre ?

Une ouverture à soi, aux autres, aux aspects positifs de la vie.

Avez-vous des projets autour de cette activité ?

Tous les jours ! les applications sont tellement nombreuses ! Entre les séances individuelles, les cours collectifs, les stages à thèmes, les ateliers… Ils seraient difficiles de ne pas en faire.

Le site d’Alexandra Royer : www.alexandraroyer.free.fr

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