Le stress

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Le stress a été découvert par l’endocrinologue Canadien d’origine Autrichienne, Hans Selye, qui l’a nommé « syndrome général d’adaptation » dans un premier temps et « stress », par la suite.
Nous pouvons distinguer le stress aigu du stress chronique. Le stress aigu est ponctuel mais peut se répéter, par exemple suite à un accident ou une perte financière. Le stress chronique est présent chez une personne vivant une situation difficile permanente, type : harcèlement d’un supérieur, enfant difficile ou relation conflictuelle.

Les trois phases de stress sont :

  • La réaction d’alarme
  • La phase d’adaptation
  • La phase d’épuisement.

L’apport de la sophrologie

Le but de la sophrologie n’est pas de changer les situations, mais de rendre possible un changement dans nos comportements vis-à-vis de ces situations. Par exemple, lorsque je suis concerné par l’harcèlement d’un supérieur, comment vais-je réagir ? C’est là qu’entre en jeu l’approche phénoménologique, l’ouverture d’une parenthèse sur un vécu et dans une suspension du jugement en rapport à ce vécu. Je laisse surgir de cette conscience en harmonie quelque chose qui me mettra sur la voie d’une réponse juste face à cette situation.

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Le travail sur le schéma corporel et l’image du corps nous redonne confiance en nous.
Les exercices de relaxation dynamique qui font émerger une perception positive de notre schéma corporel, nous permettent de réagir positivement à une situation donnée, même stressante.

Progressivement, la pratique de la sophrologie permettra d’apporter une modification dans nos automatismes et les rendront de plus en plus positifs. Positif doit être pris dans le sens de « guérir une plaie », ce qui n’est pas forcément agréable dans un premier temps, à l’inverse la consommation de stupéfiants qui semble agréable mais qui est plutôt négatif. Car, dans un premier temps, toutes ces informations, par exemple les perceptions corporelles, arrivant à la conscience, pourraient déclencher une sensation désagréable. Mais il faut souvent un petit temps d’adaptation avant que le positif puisse se faire sentir.

Pour citer un exemple d’un cas, c’est une dame qui était suivie pour un cancer et qui avait un rendez vous qui était fixé pour un bilan de contrôle à un an du jour qu’elle est venu me voir. Nous avions prévu de faire un travail sur un rythme d’une fois par semaine pour le premier mois et deux fois par mois jusqu’à la date de son rendez vous. Au moment de son rendez-vous, le professeur qui la suivait lui a posé la question suivante : « Comment faîtes vous pour être si radieuse et rayonnante ? D’habitude, les gens sont assez stressés quand ils viennent me voir ! ». Elle lui a répondu qu’elle a fait un travail avec un sophrologue et le professeur lui a demandé de me présenter ses félicitations. Comme tous les sophrologues le savent, la sophrologie ne se prouve pas, elle s’éprouve ; c’est dans le vécu que nous pouvons nous rendre compte du bienfait. Je n’ai pas refusé les félicitations de ce professeur, mais je reste prudent car c’est une bataille qu’il faut gagner à chaque fois et c’est la personne  qui fait tout le travail, le sophrologue étant là pour l’accompagner.

Extrait de « Découvrir la Sophrologie » de Pascal Gautier :
L’Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail définit le stress comme « un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ». La sophrologie va permettre de renforcer nos ressources individuelles et vise aussi à porter un regard neuf sur nos expériences.

Pour conclure, je dirais qu’il ne faut pas oublier qu’il y a aussi le stress positif, celui qui donne le punch, et qui sert de moteur dans l’action. Donc, un stress maîtrisé ne fera aucun mal, et peut même aider à atteindre le but visé.

Auteur : Iqbal JOOMRATTY, Sophrologue