Interview de la sophrologue Laetitia Merli

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Quel a été votre parcours avant de devenir sophrologue ?

Je m’appelle Laetitia Merli, j’ai 42 ans, en couple, un enfant.

Je suis sophrologue depuis peu. J’ai un autre métier, que je mène pour l’instant de front avant de lâcher complètement pour me consacrer à ma nouvelle carrière de thérapeute : je suis chercheur anthropologue, spécialiste de la Mongolie et de la Sibérie, j’ai passé mon doctorat sur le renouveau du chamanisme en Mongolie et travaille depuis plus de quinze ans avec des chamanes et guérisseurs de ces régions là.

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Pour quelles raisons êtes-vous venu à la sophrologie ?

Spécialiste des systèmes de guérison traditionnels, c’est en tant que scientifique que j’ai commencé à m’intéresser aux approches psycho-corporelles, aux neurosciences, à la psychologie positive, aux bienfaits de la méditation, respiration, visualisation positive, au pouvoir de la suggestion, etc. Bien que tout ce domaine me passionne, au fil des années j’avais du mal à gérer l’énorme pression du milieu universitaire – j’ai été Maître de conférence à la fac – et dans le milieu de la recherche en général avec toujours plus de conférences à préparer et de publications à rendre. J’ai commencé par m’intéresser au Qi Gong et au massage qui m’ont fait beaucoup de bien, grande stressée que j’étais, et quand j’ai découvert la sophrologie, j’ai tout de suite eu envie d’en faire, d’en comprendre les principes et d’en faire mon métier. Quand je travaille aujourd’hui avec des femmes enceintes ou en gestion du stress, c’est un véritable bonheur.

Comment vous êtes-vous formé à la sophrologie ?

Formée à Pôle Sophro, à l’École de Sophrologie Psychothérapeutique (Master spécialiste, 2 ans) et à l’Institut de Formation à la Sophrologie en périnatalité, je viens aussi de compléter ce cursus par une formation en Massage Femme Enceinte et Massage Bébé. J’ai adoré tous ces stages et ces formations, et je suis vraiment contente de ma reconversion.

Avez-vous un domaine d’intervention particulier ?

La périnatalité est un domaine qui m’intéresse plus particulièrement mais pour l’instant je ne veux pas restreindre ma pratique et espère faire profiter des bienfaits de la sophrologie au plus grand nombre.

Si vous deviez donner une définition de la sophrologie, quelle serait la votre ?

Pour moi la sophrologie est une thérapie d’expression et de médiation psychocorporelle qui vise à approfondir notre conscience de soi, à activer et à renforcer nos ressources personnelles, à développer notre équilibre émotionnel et physique afin d’améliorer notre bien-être général et notre qualité de vie. Il me semble que la sophrologie d’aujourd’hui, tout en étant caycédienne et scientifique, fidèle à ses origines, peut s’ouvrir à d’autres horizons. Toutes les sciences, même les plus dures évoluent et s’enrichissent des travaux des autres. Je suis pour une sophrologie fidèle aux idées de son génial créateur mais qui se nourrit également d’autres méthodes Corps-Esprit, de psychologie positive, de philosophie, de neurosciences, etc.

Les mentalités ont évolué depuis la création de la sophrologie et on peut imaginer que les gens d’aujourd’hui sont maintenant familiarisés avec le yoga, le bouddhisme et le zen (disciplines sources de la sophrologie) et qu’il est possible d’aller un peu plus loin dans le corporel, le méditatif ou la pleine conscience qu’il y a 50 ans. Tout en respectant le projet caycédien initial, je pense qu’on peut aujourd’hui pratiquer une sophrologie d’ouverture qui initie de nouvelles voies et intègre les dernières découvertes en matière de neurosciences mais qui aussi tout simplement replonge à ses propres sources de tradition orientale dont les richesses sont innombrables.

Avez-vous des projets autour de cette activité ?

Je viens tout juste de m’installer dans un village du Lubéron à St Martin de la Brasque où je vais ouvrir mon cabinet.

Son site internet : www.sophrologie-luberon.com

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