Interview de la sophrologue Sophie Chamoret

cours de sophrologie bruxelles sophrologue wikipedia

Quel a été votre parcours avant de devenir sophrologue ?

J’ai travaillé dans le monde de l’optique pendant 10 ans, soit dans de grandes entreprises, soit dans des magasins d’optique, mais je n’étais plus convaincu par ce que je faisais, c’était tellement loin de ce que j’avais appris durant mes études et tellement loin de ma façon d’envisager mon métier d’opticienne. j’étais souvent indignée et triste par le fonctionnement interne de l’entreprise, par la « carotte financière » qui est proposé à l’employé pour le faire avancer au détriment de ses collègues ou de ses clients. Fonctionnement qui m’a amené à quitter le monde de l’optique pour entamer une nouvelle vie « professionnelle », sans vraiment savoir où j’allais.

Pour quelles raisons êtes-vous venu à la sophrologie ?

Publicité

J’ai toujours aimé la relation d’aide et je me disais qu’il fallait que je me serve des ces expériences professionnelles malheureuses, ne pas les garder en « histoires à raconter lors d’un repas » mais les transformer en quelque chose de bien, pour les autres et pour moi. Et c’est là que j’ai rencontré la sophrologie. Par le biais d’un livre tout d’abord, puis par l’envie d’en savoir plus en intégrant une formation certifiante (cycle fondamental). Une formation qui m’a convaincue et qui m’a donné envie d’aller jusqu’au cycle supérieur afin de pouvoir ensuite pratiquer.

Comment vous êtes-vous formé à la sophrologie ?

Diplômée de la CEPS (ISRA de Lyon) en tant que Sophrologue Praticienne (cycle fondamental + cycle supérieur), formation de base en EFT, Formation Albatros (accompagner un malade en fin de vie, accompagner la famille du défunt)

Avez-vous un domaine d’intervention particulier ?

Application de la sophrologie Pédagogique, de la sophrologie chez les enfants et les parents, dans des structures de la petite enfance.

J’ai effectué mon stage de fin de cycle fondamental dans un relais d’assistantes maternelles. Une formidable expérience, qui m’a permis de découvrir un univers professionnel souvent dévalorisé, peu reconnu. Un travail que je mets en place dans plusieurs relais maintenant avec des assistantes maternelles heureuses de participer à des ateliers sophrologiques et d’être enfin mises en valeur (travail sur l’estime de soi), et qui très vite s’approprient cette méthode pour parfois même la transmettre aux enfants dont elles ont la garde.

Si vous deviez donner une définition de la sophrologie, quelle serait la votre ?

Je suis toujours étonnée de la rapidité de la méthode finalement (je propose 5 à 10 séances en individuel), et de ses répercussions sur la vie de chacun, sur la mienne aussi. Chaque rencontre professionnelle me fait voir les choses différemment, encore et encore et je m’en émerveille à chaque fois. Quant à définir la sophrologie, je dirais que pour moi c’est une méthode de relaxation dynamique qui grâce à ses différents exercices, nous permet de remettre notre corps et notre mental en harmonie, nous permet d’être plus à l’écoute de nous-mêmes et de trouver un espace de relâchement dans les périodes difficiles. Une méthode qui nous permet tout simplement de trouver notre bonne position de vie, celle dans laquelle nous pouvons nous réaliser.

Avez-vous des projets autour de cette activité ?

Continuer à me former dans ce domaine de relation d’aide afin de continuer à accompagner du mieux que je le peux mes clients. Je pense important de préciser qu’en tant que professionnel, nous nous devons de continuer à nous former régulièrement afin de connaître et élargir nos champs de compétences mais aussi et surtout, afin de mieux situer nos limites.

Toutes les interviews de sophrologues.