La sophrologie dans l’accompagnement des maladies

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Pour accompagner des malades atteints de cancer, de fibromyalgie, d’acouphènes, ou encore de dépression, l’accompagnement d’un sophrologue permet d’ajouter un soutien supplémentaire au suivi médical. Découvrez en quoi son accompagnement est complémentaire à celui d’un médecin.

Le malade est une personne

Le milieu médical appelle de plus en plus à une « médecine intégrative »1, incluant donc les médecines complémentaires telles que la sophrologie. Progressivement, la population prend conscience qu’une personne malade représente beaucoup plus que sa maladie. Dans certains cas, il est évidemment nécessaire et prioritaire de s’intéresser à la maladie. Cependant, il est tout aussi important de s’intéresser à l’état de santé général du malade afin de l’accompagner correctement et de l’aider à combattre sa maladie. En effet, une personne atteinte d’un cancer2 pourra avoir d’autres questions à gérer en lien avec sa maladie et/ou ses traitements : la douleur physique omniprésente, la peur, l’angoisse, les troubles du sommeil, le manque de confiance, la perte de l’estime de soi, les changements physiques à accepter… Autant de questions qui peuvent bouleverser sa vie et qui doivent être accompagnées pour le bien-être général du malade.

C’est en cela qu’un accompagnement sophrologique s’avère utile. La sophrologie s’additionnera donc au suivi médical et pourra aider la personne malade à surmonter les effets secondaires d’un traitement médical, par exemple. De plus, cette méthode thérapeutique s’avère être un outil indiscutable pour la santé mentale des malades.

Le sophrologue, un professionnel adapté pour cet accompagnement

Bien que la sophrologie ne remplace pas la présence et le suivi d’un médecin, elle est utile en tant qu’accompagnement complémentaire. Tout sophrologue cherchera à savoir lors d’une première consultation si la personne est également suivie par un médecin. Ne pas le faire pourrait la priver d’un accompagnement adapté à son cas et lui diminuerait ses chances de guérison. De plus, cela donnerait une fausse image de la sophrologie et serait une faute vis à vis du code de déontologie des sophrologues3. En effet, celui-ci stipule clairement que l’accompagnement d’un sophrologue ne remplace pas un suivi médical. Les sophrologues ne prescrivent pas de traitements et informent clairement sur les limites de leur métier.

Au fil des années, de nombreux professionnels appartenant au corps médical reconnaissent l’efficacité de la sophrologie et n’hésitent pas à marier les deux. Ainsi, des séances de sophrologie sont proposées à l’Institut Curie4 à Paris pour les malades du cancer, des hôpitaux accueillent des sophrologues au chevet des malades ou bien en séances de groupe pour la gestion des angoisses ou de la douleur. De plus en plus d’ORL prescrivent5 des séances de sophrologie à leurs patients souffrant d’acouphènes. De plus, beaucoup de médecins généralistes envoient leurs patients stressés et anxieux vers des sophrologues.

Et vous, avez-vous déjà fait des séances de sophrologie dans le cadre de l’accompagnement d’une maladie ? Racontez-nous votre expérience sur notre page Facebook6 !

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