Le « milk blues » est un phénomène moins connu que le baby blues. Contrairement au premier, celui-ci survient à l’arrêt de l’allaitement, période pour laquelle il existe moins de reconnaissance et de soutien. Pourtant, le milk blues touche de nombreuses femmes. Ce sentiment de mélancolie intense est provoqué par une chute hormonale significative, notamment de la prolactine et de l’ocytocine. Soit, les hormones liées à la production de lait et au renforcement du lien affectif mère-enfant. Les symptômes peuvent inclure de la tristesse, de l’anxiété, une sensation de perte, et parfois même un sentiment de deuil. Un sentiment lié à la fin de cette période unique partagée avec le bébé. La sage-femme Charline Gayault¹ explique que « Les femmes qui allaitent prennent des shoots d’ocytocine à chaque tétée, ce qui rend le sevrage difficile, surtout s’il est brutal et non choisi« . Ainsi, la sophrologie peut aider ces femmes à traverser le milk blues en douceur, en leur assurant que leurs émotions, bien que difficiles, sont normales et passagères.