En ce jour symbolique de la Journée sans Achat¹, qui suit ironiquement la frénésie du Black Friday, la sophrologie se révèle être un outil précieux pour ceux qui luttent contre les achats compulsifs. Dans une société où la consommation est souvent encouragée, savoir résister aux impulsions d’achat peut être un défi de taille. En particulier pour les personnes sujettes à des comportements pathologiques. Certaines ressentent un véritable vide, un manque palpable si elles ne succombent pas aux achats. Ce fol attrait pour le shopping se concentre davantage sur l’acte d’acheter, de posséder plutôt que sur l’objet en lui-même. Alors, si ce comportement peut prêter à sourire, la souffrance est réelle. L’Association Addictions France² souligne d’ailleurs, que « La personne se retrouve dans un cercle vicieux qui la mène à toujours plus d’achats pour combler son mal-être. » La personne concernée manque souvent d’estime d’elle-même, subit ses émotions et ressent le besoin de se valoriser aux yeux des autres en possédant des biens matériels.

Fort heureusement, la sophrologie intervient efficacement en aidant les personnes sujettes aux achats compulsifs. Effectivement, la méthode est recommandée pour l’accompagnement de comportements pathologiques (en complément d’un suivi médical). La sophrologie leur permettra de prendre du recul et de mieux comprendre les motivations sous-jacentes de leurs achats impulsifs. Elle les aidera à reconnaître et à différencier les désirs éphémères des besoins réels, favorisant ainsi des choix plus réfléchis et conscients. Ainsi, en cultivant la pleine conscience et la prise de conscience de soi, cette méthode offre un espace pour réévaluer ses habitudes de consommation et pour adopter des comportements plus adaptés.