Ochlophobie et sophrologie : un bon duo !

ochlophobie et sophrologie gérer peu de la foule

Bien que la peur de la foule soit la caractéristique prédominante de l’ochlophobie, il faut la différencier de l’agoraphobie, la peur des espaces publics, malgré leurs symptômes similaires (angoisse, malaise, panique, etc). Cette peur devient alors un handicap au quotidien pour les personnes ochlophobe. Alors, comment la sophrologie peut-elle aidée ?

Qu’est ce que l’ochlophobie ?

Souvent confondue avec l’agoraphobie, l’ochlophobie serait la peur de la foule (du grec ochlo qui signifie foule). Contrairement à l’agoraphobe l’ochlophobe a une peur liée à la foule, qui lui apparait comme compacte, dense et le mettant sous pression. En effet, une personne souffrant d’ochlophobie, ressent un fort sentiment d’oppression quand elle se retrouve au cœur de la foule. Cette angoisse est telle qu’elle peut, parfois, déclencher une attaque de panique. Ainsi, différents symptômes¹ peuvent se manifester et diffèrent d’un ochlophobe à un autres :

  • Psychiques (peur de mourir, sentiment de danger imminent),
  • Psychomoteurs (incapacité à ressentir, sentiment de perdre son corps),
  • Physiques (difficulté respiratoires, accélération du rythme cardiaque, etc.)
  • Neurovégétatifs (sueurs, mains moites)

Les causes de l’ochlophobie

Tous comme les symptômes, la cause de l’ochlophobie n’est pas unique ni évidente. Selon Laurence Lautrédou², psychanalyste, cette phobie peut être générée par divers biais de l’inconscient et peut découler d’une tout autre angoisse et peut agir comme un catalyseur.

« C’est une façon de contrôler une peur qui nous dépasse (une surcharge psychique), de plaquer une angoisse beaucoup plus abstraite, celle de la mort ou de l’accident, par exemple, sur un objet concret : la foule, ou les grands espaces. Cela rend la peur maitrisable : je n’ai qu’à éviter les espaces encombrés et je n’aurais pas peur, peut-on se dire. ».

Alors pour ne pas être prisonnier de sa phobie, il existe de nombreuses méthodes pour apprendre à vivre avec leur phobie.

La sophrologie face à l’ochlophobie

Aussi, parmi les différentes méthodes on retrouve les méthodes de relaxation « traditionnelles » dont fait partie la sophrologie³. Ces thérapies sont efficaces dans 80% des cas. Elles permettent d’apprendre certains outils afin d’aider à affronter les difficultés et à acquérir de nouvelles techniques pour mieux faire face aux émotions. Ainsi, la sophrologie est une alliée précieuse en termes de développement personnel. Il s’agit de reconnecter le corps et l’esprit en aidant à mieux gérer les émotions négatives ressenties lors de l’épisode phobique. Le travail se fait donc non pas sur la phobie, mais sur le stress généré. Ainsi, grâce à plusieurs techniques de relaxation le sophrologue permettra à la personne ochlophobe d’être détachée de sa phobie et ne plus se laisser impacter sur son quotidien.