Diplômes, salaire, études, tout savoir sur le métier de sophrologue !

métier de sophrologue

Le métier de sophrologue est relativement nouveau, puisqu’il est reconnu comme une profession libérale seulement depuis 2012. Ce professionnel de la relation d’aide intervient dans divers lieux et peut animer des séances individuelles comme des ateliers collectifs. Métier, salaire, études, diplômes, apprenez-en davantage sur l’activité du sophrologue !

Quel est le travail d’un sophrologue ?

Le sophrologue est un professionnel de la relation d’aide qui pratique la sophrologie. Cette méthode psycho-corporelle inventée par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo dans les années 60, a pour but d’acquérir un mieux-être au quotidien. Cette technique permet d’apprendre à mieux gérer ses émotions, son stress ou encore à se préparer mentalement à un événement. Alors, l’objectif du sophrologue est de transmettre des outils concrets à ses clients, afin qu’ils deviennent autonomes dans leur pratique. Durant les séances, le sophrologue propose des exercices simples qui utilisent la respiration, la détente musculaire, ainsi que les visualisations d’images positives.

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Toutes ces techniques permettront aux personnes accompagnées par le sophrologue, d’atteindre un objectif, défini ensemble dès la première séance (Exemple : mieux gérer le stress au quotidien). En effet, la sophrologie est une thérapie brève dont l’accompagnement a une échéance précise. Souvent amalgamé avec le psychologue, le sophrologue s’intéresse aux conséquences et non à la cause de la problématique. C’est l’inverse pour le psychologue. Enfin, il est important de rappeler que la sophrologie est une « médecine complémentaire ». Ce qui signifie que le sophrologue ne peut en aucun cas se substituer à un professionnel de santé, mais peut parfaitement venir en complément d’un accompagnement médical.

Où exerce le sophrologue ?

Le sophrologue peut pratiquer son métier dans des lieux divers et variés. Ce thérapeute « tout-terrain », a la possibilité d’intervenir dans de multiples structures, ce qui rend son activité particulièrement riche. Tout d’abord, le lieu de travail de prédilection du sophrologue, est bien sûr son cabinet. Qu’il soit personnel ou partagé, ce dernier lui permet de recevoir sa clientèle âgée 7 à 77 ans. Le sophrologue peut donc y animer des séances individuelles comme des séances collectives, si l’espace est suffisamment grand. Par ailleurs, ce qui fait le sel du métier de sophrologue, est qu’il a l’opportunité d’exercer dans d’autres structures et toucher divers publics.

En effet, le sophrologue peut être sollicité par des entreprises, des structures médicalisées, des associations, des établissements scolaires, des centres de bien-être, et même des clubs sportifs. Véritable caméléon, le sophrologue s’adaptera à la demande du commanditaire, à la problématique énoncée, à l’âge de son audience ainsi qu’à l’état physique et/ou mental de son client. Ensuite, de plus en plus de thérapeutes font le choix d’exercer en ligne. Les avancées de la technologie permettrait donc d’avoir un excellente accompagnement en visioconférence. Enfin, de nombreux sophrologues décident également d’intervenir directement aux domiciles de leur client. Un service qui lui demande une certaine organisation au niveau du transport et des trajets. Cependant, c’est un service grandement apprécié par les personnes âgées, celles à mobilité réduite ou simplement celles qui n’ont pas le temps de se déplacer ou qui n’ont pas de véhicule personnel ou de transports en commun à proximité.

Salaire, peut-on vivre du métier de sophrologue ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que, comme pour toute profession libérale, différents paramètres sont à prendre en compte lorsque l’on parle du salaire du sophrologue. En effet, le sophrologue étant un travailleur indépendant, sa rémunération dépend notamment du temps qu’il alloue à son activité. Un sophrologue qui exerce son métier à temps plein n’aura pas les mêmes revenus qu’un sophrologue qui exerce seulement le week-end. S’agissant d’une activité professionnelle modulable, certains thérapeutes exercent à 100 %, tandis que d’autres trouvent leur équilibre en pratiquant en parallèle d’une activité principale. Cependant, la Chambre Syndicale de la Sophrologie nous éclaire quant à la tarification des séances. Selon l’une de leurs enquêtes¹, la moitié des sophrologues proposent des séances individuelles entre 40 et 60 €. Concernant les séances de groupe, les tarifs moyens sont entre 15 et 30  par personne.

Au-delà de ces fourchettes de prix, les champs d’application² de la sophrologie étant très variés, les domaines d’exercice du sophrologue le sont tout autant. La rémunération de ce dernier variera donc en fonction de ses prestations. Par exemple, un sophrologue qui intervient en milieu scolaire pour l’accompagnement des adolescents qui préparent leur baccalauréat, n’aura pas les mêmes revenus qu’un sophrologue qui fait exclusivement de l’accompagnement individuel en cabinet. De plus, en se spécialisant, le sophrologue devient expert auprès d’une cible spécifique ou d’un domaine particulier. Ce qui induit que cette expertise sera valorisée par l’augmentation de ses tarifs. D’après une autre enquête³ de la Chambre Syndicale de la Sophrologie,  « plus de la moitié des sophrologues installés exercent depuis plus de deux ans, ce qui confirme que la profession est pérenne ». Ainsi, la réponse à la question : « Peut-on vivre du métier de sophrologue ? » est bel et bien oui.

La formation est-elle nécessaire pour exercer le métier de sophrologue ?

Le métier de sophrologue, est une profession libérale non-réglementée. Ce qui signifie, qu’elle n’est régi par aucun ordre professionnel et que son exercice est libre. En effet, aujourd’hui, le gouvernement français n’a pas légiféré sur la formation et l’encadrement du métier de sophrologue. Cependant, l’exercice de cette activité professionnelle nécessite évidemment de multiples connaissances. Alors, afin de maîtriser toute la technicité du métier, la formation est évidemment une étape incontournable. En effet, c’est à travers un parcours de formation structuré et approfondi que les futurs sophrologues acquièrent les compétences, tant théoriques que pratiques, nécessaires à leur pratique. La formation leur permet de comprendre les fondements de la sophrologie, d’apprendre les subtilités de diverses techniques sophrologiques et de savoir comment les adapter aux besoins de chaque client.

Elle garantit également une parfaite connaissance des aspects éthiques et déontologiques du métier. En somme, une formation qualifiée est indispensable pour assurer une pratique de la sophrologie sûre, efficace et professionnelle. Concernant la validation des compétences du thérapeute, à ce jour, il n’existe pas de diplôme d’État de sophrologue en France. Puisque l’État n’a pas décidé d’écrire son propre référentiel. En revanche, des certifications professionnelles sont délivrées par diverses écoles et certaines bénéficient même de labels qualité comme Qualisophro⁴. Ainsi, la bonne formation, sera celle qui correspond à votre projet professionnel.