Famille recomposée, la sophrologie pour trouver sa place de beau-parent
Aujourd’hui, 1er juin, est la journée mondiale des parents. Une journée qui met à l’honneur ceux qui ont élevé des enfants. Alors, qu’importe s’il s’agit des parents biologiques, adoptifs, des grands-parents, et même des beaux-parents. D’ailleurs, ces derniers tiennent une place délicate dans l’écosystème familiale. Alors, la sophrologie est un excellent moyen d’apprivoiser le rôle parfois sensible de beau-parent.
Beau-parent, une place particulière
La Journée mondiale des parents est l’opportunité de mettre en valeur ceux qui sont parfois oubliés, les beaux-parents. Ce rôle délicat a longtemps été vecteur de clichés peu reluisants. Nous avons tous en tête la marâtre dans Les Malheurs de Sophie ou encore dans Cendrillon. Fort heureusement, le modèle familial a évolué avec les années et les stéréotypes se sont dissipés. Désormais, se mettre en couple avec une personne séparée ayant des enfants est courant. D’ailleurs, les familles recomposées représentent environ 9 % des ménages français, selon l’Insee¹. En revanche, occuper cette place dans l’écosystème familiale n’a rien d’anodin. Il s’agit d’un changement conséquent autant pour le beau-parent que pour l’enfant. De plus, jusqu’ici, le beau-parent ne détient ni droit ni devoir envers l’enfant de son conjoint.
Toutefois, une réflexion autour d’un statut spécifique pour ces parents a été lancée par la secrétaire d’État chargée de l’enfance Charlotte Caubel². En effet, au quotidien, les beaux-parents ont un rôle de figure parentale sans en avoir la reconnaissance. Parent de l’ombre, parent de substitution, la place du beau-parent n’est certainement pas une évidence. Comme l’explique la psychologue et psychanalyste Catherine Audibert³ « C’est la vie commune du nouveau couple qui instaure la place de beau-parent ». Alors, la sophrologie est un excellent moyen d’apprivoiser ce nouveau rôle de beau-parent et de trouver sa place au sein de la famille.
La sophrologie pour apprivoiser le rôle de beau-parent
Évidemment, chaque famille est différente et possède ses propres problématiques. Certaines personnes n’ont pas d’enfant et se retrouvent beaux-parents de 2 bambins. D’autres n’ont pas le soutien de leur partenaire lorsqu’il s’agit d’éducation. Ou encore certains ne savent pas comment s’y prendre pour endosser une telle responsabilité. Des situations multiples, pouvant être complexes. Alors, nombreux sont les beaux-parents à tâtonner et à marcher sur des œufs, sans trop savoir comment s’y prendre. C’est pourquoi, afin d’appréhender la casquette de beau-parent, la sophrologie est utile à plusieurs égards.
Tout d’abord, celle-ci peut être pratiquée en famille pour fluidifier la communication ou apprendre à gérer les émotions. Le couple, peut également bénéficier d’un accompagnement sophrologique. L’occasion de travailler sur la confiance, la prise de recul ou tout simplement pour consolider certains liens. Enfin, bien évidemment, le beau-parent seul peut pratiquer la sophrologie. Méthode simple et accessible, elle lui permettra de prendre de la hauteur et de se focaliser sur le positif. Grâce à la sophrologie, le beau-parent comprendra qu’il lui est possible de trouver sa place et d’évoluer dans la famille, tout en conservant son individualité. Ainsi, cette méthode est bel et bien l’alliée parfaite pour accompagner le changement.