La sophrologie au Vendée Globe

Extrait :
Comment te sens-tu à cinq jours du départ ?
« Étonnamment bien. Je ne m’attendais pas forcément à pire, mais je travaille le fait d’éviter le pire. Je dis souvent que sans le savoir, comme Mr Jourdain faisait de la prose, je fais un peu de sophrologie. J’essaye d’évacuer les problèmes. J’ai la chance de me sentir à l’aise sur le bateau, d’avoir une confiance absolue dans les garçons qui y travaillent. Il n’y a pas si longtemps, il fallait que je touche à tout, tout le temps, que je vérifie tout. J’ai encore l’oeil partout mais j’ai confiance dans les garçons et quand on a confiance, inévitablement, la tête va beaucoup mieux.