Lorsque le Papillomavirus mute en cancer, l’importance d’un soutien émotionnel et psychologique est primordiale. La sophrologie offre alors un accompagnement bienveillant et rassurant lors de l’annonce d’une cancer du col de l’utérus. Découvrez comment cette approche aide les patientes à naviguer sereinement à travers les défis de cette maladie, de la phase de diagnostic jusqu’à la rémission.

Cela ne vous a peut-être pas échappé, la lutte contre le Papillomavirus (HPV) est plus forte que jamais. En effet, le président de la République annonçait en 2023 mettre en place une campagne de vaccination dans les collèges. Des vaccins destinés aux élèves (garçons et filles) à partir de 11 ans. Alors, pourquoi ce combat acharné ? Dans un premier temps, car les infections à Papillomavirus sont très fréquentes et concerneront 8 personnes sur 10¹ au cours de leur vie. Dans un second temps, car si la majorité d’entre eux sont inoffensifs, certains Papillomavirus sont responsables d’un grand nombre de cancer. En effet, en France, chaque année près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués et environ 1 000 femmes en décèdent.

Les vaccins contre le HPV ont donc pour objectif de prévenir les infections par les types de virus les plus à risque. Ils représentent un outil majeur dans la lutte contre les cancers liés au HPV. D’ailleurs, dans son livre Ma force, mon triangle² Catalia revient sur son cancer du col de l’utérus et retrace son parcours semé d’embuches, du diagnostic aux récidives incessantes. Une lutte féroce et déstabilisante qui impacte grandement le quotidien. Alors, la sophrologie peut être une bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher lors de l’annonce d’un cancer du col de l’utérus.

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Comme Catalia le relate si bien dans son ouvrage, l’annonce d’un diagnostic de cancer du col de l’utérus est un véritable tsunami. En tombant, le couperait engendre une avalanche d’émotions, de peurs, de colère et d’incertitudes. Dans ce tumulte, la sophrologie se présente comme une ancre bienveillante, offrant un espace de ressourcement et de soutien. Dès les premiers instants post-diagnostic, la sophrologie permet d’accueillir et de canaliser les émotions. Elle aide ainsi à retrouver une certaine sérénité face à l’inconnu. La méthode va pouvoir également empêcher les femmes de se projeter dans des scénarios catastrophes. En effet, la sophrologie se concentre sur le positif uniquement et aidera à se visualiser gagnant contre la maladie.

Par ailleurs, la sophrologie peut être une ressource précieuse à chaque étape du combat contre le cancer du col de l’utérus. Qu’il s’agisse de traitements lourds, de chirurgies la sophrologie aide les femmes à mieux vivre les effets secondaires et à renforcer leur confiance en elle. Elle offre aussi des outils concrets pour gérer l’anxiété ou la douleur avant chaque examen ou intervention. Enfin, la méthode est une excellente alliée dans des périodes mouvementées telles qu’une récidive ou au contraire une rémission. Ainsi, par sa démarche holistique, la sophrologie soutient non seulement le corps, mais aussi le mental, permettant une traversée plus apaisée de cette épreuve particulièrement difficile.