Schizophrénie : la sophrologie comme accompagnement supplémentaire

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En cette journée mondiale de la schizophrénie, il est intéressant de revenir sur la place de la sophrologie dans l’accompagnement des personnes atteintes de cette maladie psychiatrique. Effectivement, en supplément d’un suivi médical et psychologique encadré, l’accompagnement d’un sophrologue peut être un atout. 

Schizophrénie : des symptômes variables

En France, plus de 600 000 personnes¹ sont atteintes de schizophrénie et souffrent donc de nombreux symptômes très variables. En effet, en fonction du stade de cette maladie psychiatrique, chaque personne vit des symptômes différents qui impactent plus ou moins leur quotidien.

Cette pathologie complexe se traduit par l’apparition de divers symptômes tels que des hallucinations, une perception de la réalité altérée, ou encore des idées délirantes. De fait, en fonction de l’intensité des symptômes, cette maladie représente un danger essentiellement pour la personne atteinte. En effet, malgré les idées préconçues, les personnes malades ne représentent pas un réel danger pour autrui².

Cependant, il est nécessaire d’être suivi par un professionnel de santé spécialisé dans le domaine. Aussi, la pratique de la sophrologie s’avère être un soutien supplémentaire, en complément de ce suivi médical.

Schizophrénie : le rôle de la sophrologie

Lorsqu’une personne schizophrène bénéficie d’un accompagnement psychiatrique encadré, la pratique de la sophrologie permet d’améliorer son bien-être.
En effet, la sophrologie peut être pratiquée par des personnes schizophrènes dans la mesure où cette méthode se pratique dans un cadre pluridisciplinaire. Ce cadre, composé d’un psychiatre et d’un sophrologue, ne peut se réaliser qu’avec l’accord du spécialiste en psychiatrie.
Aussi, la personne malade doit avoir un niveau de conscience adéquat afin de pouvoir être accompagné par un sophrologue. Effectivement, la personne doit être consciente, au même titre qu’il est impossible de pratiquer la sophrologie auprès d’une personne se trouvant dans le coma et qui est inconsciente.

Afin d’aider ces personnes à mieux-vivre avec leur maladie, il est donc important qu’elles soient en pleine conscience de la réalité. Cela leur permettra d’apprendre à calmer leur stress, ou encore à être à l’écoute de leur corps. En effet, tel que le confit Alexys Guillon³, souffrant de schizophrénie, la sophrologie amène un véritable mieux-être au quotidien. « Cette méthode  m’a beaucoup aidé à gérer mes émotions négatives et m’a refait prendre conscience de mon corps. Il faut savoir que, dans la maladie schizophrénique, on est avant tout dans l’esprit, le mental, avec un éparpillement des pensées ».

De fait, l’accompagnement bienveillant d’un sophrologue permettra ainsi de vivre plus sereinement avec sa maladie et d’améliorer son bien-être.