Dans ce nouveau portrait, découvrez le parcours de la sophrologue Charlène Mere. Une thérapeute qui a la relation d’aide dans le sang et qui a une expertise toute particulière dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Retour sur une reconversion qui lui a paru être une évidence.

Charlène Mere¹ a exercé en tant qu’aide médicopsychologique pendant près de deux décennies à Angers. Une carrière née d’une passion pour aider autrui. Depuis son enfance, elle ressentait un appel à se dévouer aux autres, et un stage dans le domaine du handicap a été pour elle une révélation. La différence, loin de la rebuter, l’a séduite. Charlène a donc travaillé dans diverses structures de l’association Handicap Anjou, s’occupant d’adultes en situation de handicap moteur dans trois foyers d’hébergement. Son rôle impliquait l’accompagnement des résidents dans leur quotidien, tant sur le plan des soins que sur le plan éducatif. Au fil du temps, parfaitement à l’aise avec ce public, Charlène développe une compréhension aiguë des personnes en situation de handicap. En effet, elle parvient à saisir leurs besoins, leurs postures et leur langage non-verbal. Cependant, l’envie d’aider différemment et de toucher un autre public la pousse vers la sophrologie. Une discipline que l’aide médicopsychologique connaissait et pratiquait déjà. Ainsi, Charlène décide d’entamer une formation de sophrologue².

Désormais, la sophrologue Charlène Mere exerce en cabinet aux Ponts-de-Cé (49). Bien qu’elle envisageait d’accompagner un autre public, son ancienne vie la rattrape. En effet, les familles des personnes qu’elle avait suivies la contactent rapidement. Ravie de pouvoir mêler ses deux expertises, la sophrologue anime donc des séances individuelles et collectives au sein de l’association Handicap Anjou et de l’ADAPEI 49. Innovante, Charlène développe alors des outils spécifiquement adaptés aux besoins des personnes en situation de handicap. Elle affine et personnalise grandement l’anamnèse (par exemple) pour une approche plus efficace. Son travail se concentre sur le schéma corporel, le cognitif, et l’apprentissage, s’adaptant avec précision à chaque individu. En plus de sa pratique de sophrologue, Charlène officie en tant qu’éducatrice dans un service d’accueil de jour externalisé de l’ADAPEI 49. Elle y accompagne des personnes en situation de handicap mental dans leur inclusion sociale. Animée par la passion de partager ses connaissances, la thérapeute envisage d’écrire un livre sur la sophrologie et le handicap ou de créer une formation dédiée. Enfin, Charlène envisage même de devenir formatrice dans une école de sophrologie, témoignant ainsi de son engagement profond et de son désir de transmettre son savoir-faire.