Journée mondiale sans tabac, la sophrologie à tous les stades du sevrage

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Comme chaque année, le 31 mai est la Journée mondiale sans tabac. Une journée instituée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1987, pour prévenir des dangers de la cigarette sur la santé. L’occasion de mettre en lumière les bienfaits de la sophrologie lorsque l’on souhaite mettre fin à sa consommation de tabac.

Journée mondiale sans tabac, l’édition 2023

Ce n’est plus un mystère depuis des décennies, le tabac a des conséquences désastreuses sur la santé. Toutefois, pour faire bouger les lignes, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac¹, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) mise cette année sur l’impact environnemental de l’industrie du tabac. Comme le souligne Libération², l’industrie du tabac est responsable, notamment de la destruction de 600 millions d’arbres et de l’émission de 84 millions de tonnes de CO2 chaque année. Alors, l’objectif premier est évidemment de donner aux fumeurs une raison supplémentaire pour en finir avec le tabac. L’édition de cette année met également l’accent sur la prévention des stratégies de « greenwashing » des industriels du tabac. Des communications qui visent à « écologiser » l’image des géants de la cigarette et à redorer leur blason.

Fort heureusement, au cours de l’année, les occasions d’arrêter le tabac ne manquent pas. En effet, outre la fameuse bonne résolution du 1er janvier, on retrouve la Journée mondiale sans tabac le 31 mai et le Mois sans tabac en novembre. Des événements qui visent à susciter des prises de conscience, à responsabiliser les consommateurs, mais surtout à leur apporter des solutions. Car, le sevrage tabagique représente un véritable défi. Ainsi, des techniques comme la sophrologie, s’avèrent particulièrement efficaces pour accompagner les fumeurs dans leur lutte contre le tabac.

Tabac, la sophrologie avant, pendant et après le sevrage

Eh oui, la sophrologie est un outil pertinent lorsque l’on souhaite mettre un terme à sa consommation de tabac. En effet, cette méthode est un pas de plus vers la réussite de ce challenge. Les fumeurs en sevrage font face à de nombreuses difficultés et à des symptômes parfois très forts. Fatigue, irritabilité, manque de concentration et envie irrépressible de fumer ne sont que quelques effets de l’arrêt de la cigarette. Alors, la sophrologie peut venir seule ou en complément d’un suivi médical et ou thérapeutique, afin d’apprendre à l’individu à gérer ces symptômes (physiques et mentaux). La méthode peut également être employée en prévision de l’arrêt du tabac. Une préparation mentale permettra de sauter le pas en douceur, en se sentant prêt et accompagné. Par ailleurs, pratiquer la sophrologie en amont, réduit le risque de rechute, puisque les premiers effets du sevrage apparaissent moins de 24 heures³ après la dernière cigarette.

Accompagné d’un sophrologue, le fumeur se rendra compte des capacités qu’il détient. Alors, s’il a pu arrêter 2 mois, il a les ressources en lui pour arrêter définitivement. La sophrologie insistant sur le positif, le fumeur se projettera fier de lui, se voyant monter les escaliers sans avoir le souffle coupé et avec un teint plus frais. Malgré tout, la nicotine reste une substance particulièrement addictive. Ainsi, arrêter de fumer n’est pas un sprint, mais bien un marathon. C’est pourquoi, la sophrologie est aussi une alliée, lorsque cela fait plusieurs semaines que l’on a pas fumé. Elle sera dans ce cas, un coup de pouce contre la démotivation et la frustration. Ainsi, avant, pendant, après, l’arrêt de la cigarette (peu importe), la sophrologie est utile à toutes les étapes. Cette méthode vous permettra alors de déprogrammer un comportement délétère pour le remplacer par un plus sain.