Si la vie professionnelle est pour certains un long fleuve tranquille, ce n’est pas le cas de tous. En effet, celle-ci nous réserve parfois de belles surprises. D’ailleurs, Laëtitia Tymruk ne se doutait pas qu’un jour, elle s’épanouirait pleinement en jonglant entre sa casquette de professeur des écoles et celle de sophrologue. 

Depuis qu’elle est jeune, Laëtitia Tymruck a une certaine appétence pour le monde de l’enfance. Adolescente, elle a même obtenu son brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) pour travailler dans des centres aérés aux côtés des enfants. Alors, lorsque ses collègues lui parlent d’avenir, ils la projettent très naturellement enseignante. Enjouée à cette idée, Laëtitia passe haut la main le concours de professeur des écoles. Il s’agit donc pour elle d’une véritable vocation. Tout au long de sa carrière dans l’éducation nationale, la professeur a eu l’opportunité d’enseigner à tous les niveaux, de la petite section au CM2. Laëtitia expérimente également le statut de remplaçante. Enfin, durant deux ans, elle a même pris la direction d’une école primaire.

Des expériences diverses et extrêmement riches. Toutefois, c’est à l’occasion de sa séparation, que Laëtitia découvre la sophrologie. En effet, à ce moment-là, elle cherche une méthode qui puisse l’aider à lâcher-prise. Immédiatement, c’est le coup de foudre ! La professeur arrive à prendre du recul et à adopter une autre vision du monde. Ainsi, cette quête personnelle de bien-être se transforme vite en une volonté de partage.

La professeur des écoles se rend compte du potentiel de la sophrologie pour sa classe. En 2021, elle ressent donc le besoin de se former à cette méthode afin de mieux la partager. Une fois devenue sophrologue, Laëtitia Tymruk¹ est prête à délivrer ses nouveaux outils. D’ailleurs, elle s’aperçoit que les retours de la cantine sont particulièrement agités. Alors, en accord avec les parents, la thérapeute et enseignante anime de courts exercices de sophrologie en classe. Une belle découverte pour les enfants, comme pour les parents, qui en constatent rapidement les bienfaits. Depuis, cela fait deux ans que Laëtitia a introduit la sophrologie dans son école à Avesnes-sur-Helpe (59).

La sophrologue prend effectivement un immense plaisir à accompagner les enfants, à leur apprendre à gérer leurs émotions et à les rendre autonomes. Comme elle le dit, elle a simplement envie qu’ils deviennent « des adultes bien dans leurs baskets« . Pleinement heureuse de voir les effets positifs de la sophrologie sur ses élèves, Laëtitia apprécie que cette technique soit créatrice de liens. Son travail de fond² connaît un tel succès, que même les parents lui demandent des séances ! Alors, exerçant son métier d’enseignante en 3/4 temps, la sophrologue se dégage du temps pour sa nouvelle activité. En effet, elle propose désormais des activités centrées sur la parentalité et anime des ateliers tous les mercredis matin dans une association pour les enfants. Pleine de projets, Laëtitia devrait également réciter des « sophro-contes » en septembre prochain dans une médiathèque voisine. Ainsi, après plus de 20 ans dans l’éducation nationale, elle envisage à long terme, d’exercer pleinement son activité de sophrologue.