Sophrologie : passer de journaliste à sophrologue pour « atypiques »

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Dans une autre vie, Anne-Sophie Picquart était journaliste dans la presse écrite et la radio. Aujourd’hui, elle possède de nouvelles casquettes : auteure, créatrice et sophrologue. En effet, au bout de 10 ans dans le journalisme, Anne-Sophie a décidé de tout lâcher et de se lancer dans la sophrologie !

Sophrologie : changer de voie et devenir sophrologue

Pendant 10 ans, Anne-Sophie Picquart1 a enchaîné les brèves et les articles en tant que journaliste pour un groupe de presse. Cependant, au bout de cette dizaine d’années, Anne-Sophie a remis l’ensemble de sa vie en question et a ressenti l’envie de se « tourner vers l’humain ». Venant d’une famille dans le médical, son désir de prendre soin des autres était depuis toujours en elle et résonnait comme une évidence.

Elle décide de se lancer dans une réorientation professionnelle et découvre donc la sophrologie, une méthode psychocorporelle qui correspond à cette fameuse recherche de l’humain. Alors, elle suit un enseignement au sein de l’Institut de Formation à la Sophrologie2 pour compléter son panel de compétences professionnelles et pour devenir sophrologue certifiée. Ici, elle y confirme son intérêt pour la sophrologie qui est « un bel outil, surtout chez Aliotta, pour le protocole et pour avoir un objectif clair ».

En effet, grâce à sa formation, Anne-Sophie Picquart a pu développer l’expérience et les connaissances nécessaires pour faire découvrir la sophrologie au plus grand nombre. Et ce n’est pas tout, puisqu’en plus d’utiliser la sophrologie « pour travailler et faire émerger les visualisations » de ses clients, elle s’est aussi lancée de nombreux autres défis !

Sophrologue, auteure et créatrice de cartes de sophrologie

Anne-Sophie Picquart ne porte pas uniquement la casquette de sophrologue, mais aussi celle d’auteur et de créatrice ! En effet, à la fin de sa formation, Anne-Sophie a souhaité créer un outil permettant de faire découvrir la sophrologie aux plus petits. Et pour cela, elle a donc conçu « la chasse au stress », un jeu de cartes permettant aux enfants de faire des exercices de sophrologie adaptés à leur âge et à leurs besoins.

En plus d’être ludique, ce jeu a aussi un double objectif : développer la complicité entre les parents et les enfants, mais aussi accroître l’autonomie des plus jeunes. En effet, les parents peuvent à la fois expliquer le fonctionnement des exercices de relaxation dynamique3 à leurs enfants, et les dessins sur les cartes permettent aussi de stimuler leur curiosité et leur indépendance.

De plus, le parcours et les différentes casquettes d’Anne-Sophie lui ont aussi permis de spécialiser plus précisément son suivi sophrologique et de travailler principalement auprès d’un public en particulier.

Une sophrologue proposant de la sophrologie aux « atypiques »

Actuellement, Anne-Sophie Picquart travaille principalement avec ce qu’elle appelle des « atypiques » : hypersensibles, HPI, autistes, etc. En effet, au fil des années, elle a appris à développer son talent d’écoute et d’adaptation afin d’accompagner ces personnes pour améliorer leur quotidien. La sophrologie est effectivement une excellente technique thérapeutique supplémentaire d’un suivi médical, en cas de maladies ou de comportements pathologiques. Anne-Sophie Picquart accompagne donc des « atypiques » et propose des séances de sophrologie, en cabinet et à domicile, adaptées à leurs problématiques. En général, ses accompagnements sophrologiques se déroulent sur une dizaine de séances afin de répondre correctement aux besoins et aux problématiques de ses clients.

Pour cela, la sophrologue procède d’abord par « météo », ce qu’elle définit comme un temps d’échange où elle écoute activement son client. Cela lui permettra ainsi de comprendre la raison de sa venue et son objectif pour cet accompagnement. Ensuite, elle pourra donc adapter les séances en proposant des exercices de relaxation dynamique et de visualisation conçus pour répondre aux besoins de son client.

Enfin, Anne-Sophie procède à un retour au présent, qu’elle nomme aussi « atterrissage ». Durant ce temps, la sophrologue vérifie si la séance a convenu aux attentes de son client et fait un compte-rendu qui permet de clôturer la séance. Durant ce dernier temps d’échange, Anne-Sophie Picquart met un point d’honneur à ne jamais laisser partir son client avec « quelque chose qu’il aurait eu besoin d’évoquer ».

« Dans la sophrologie, j’aime aussi le côté d’adaptation, l’outil en fonction de son client ». Être attentive et s’adapter à toutes les particularités de ses clients (langage, écoute, etc.) sont donc des bases nécessaires pour le travail d’Anne-Sophie Picquart. Car, « en sophrologie, il y a autant de sophrologues que de personnes », il est donc important d’apprendre à s’adapter.

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