Bien que de plus en plus prisée, la sophrologie suscite toujours autant de questions. En effet, si les Français savent que c’est une méthode bien-être, ils ne savent pas exactement en donner la définition. Technique aux croisements de la méditation et de l’hypnose, la sophrologie a su se faire une place en France. Alors, répondons aux questions les plus posées en voyant ce qu’est la sophrologie, si elle est vraiment efficace et la différence entre cette méthode et la psychologie.

La sophrologie est une technique développée dans les années 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo. Elle permet à ceux qui la pratique d’acquérir un mieux-être au quotidien et d’apprendre à mieux se connaître. C’est une méthode « psychocorporelle », puisqu’elle agit à la fois sur le mental et sur le corps. De plus, la sophrologie est exclusivement verbale et non tactile. Alors, le sophrologue utilise seulement sa voix pour guider son client. Lors des séances, le thérapeute anime différents exercices¹ basés sur la détente musculaire, la respiration contrôlée et la visualisation d’images positives. La sophrologie est une méthode extrêmement accessible qui se pratique aussi bien en séance individuelle qu’en séance collective.

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De 7 à 77 ans, tout le monde peut la pratiquer. C’est d’ailleurs, ce qui en fait sa beauté ! Elle offre des outils précieux et s’adapte à toutes les problématiques, de la gestion du quotidien, à la préparation mentale à un événement jusqu’à l’accompagnement d’un traitement médical. Ainsi, cette méthode est un allié pour ceux qui souhaitent accéder à un bien-être durable, mais ne se substitue évidemment à aucun suivi médical et/ou psychologique.

Une des questions récurrentes, lorsque l’on aborde la sophrologie, est celle de son efficacité. La sophrologie fonctionne-t-elle réellement ? Ou est-ce seulement une méthode placebo² ? Tout d’abord, il ne suffit pas d’y croire pour constater les bienfaits de la sophrologie. Celle-ci étant une méthode psychocorporelle, l’impact physique est concret. Les techniques de relaxation induisent un état de détente profonde et favorisent la connexion corps-mental. Concrètement, en pratiquant des exercices respiratoires, le corps connaît une oxygénation optimale, diminuant ainsi la tension musculaire et le stress. Concernant les techniques de visualisation, celles-ci aident à mobiliser positivement les ressources de l’individu, renforçant son bien-être émotionnel et mental.

Toutefois, l’implication de la personne est primordiale. En effet, sans s’investir pleinement dans son accompagnement, l’usager limite grandement les bienfaits de la sophrologie. Afin de ressentir au maximum ses effets, il est nécessaire que la personne suive les instructions du sophrologue et pratique les exercices de son côté. D’ailleurs, on estime qu’un accompagnement sophrologique est constitué de 8 à 12 séances. Pour ressentir les premiers effets, la sophrologie doit donc être pratiquée sur plusieurs séances, avec un sophrologue avec lequel vous vous sentez en confiance. Si le feeling n’est pas au rendez-vous avec le sophrologue, il ne faut pas hésiter à en changer ! Par ailleurs, en sophrologie, il n’existe pas de contre-indications. Petits et grands, hommes comme femmes, peuvent pratiquer cette méthode, peu importe la problématique. Ainsi, sa mission est simplement de vous transmettre des outils concrets et adaptés à vos besoins.

De par son cadre, la sophrologie peut effectivement faire penser à la psychologie. En effet, vous avez devant vous un professionnel de la relation d’aide qui va écouter votre problématique et vous aider à la surmonter. C’est pourquoi, nombreux sont ceux qui font l’amalgame. Toutefois, il s’agit bien de deux méthodes différentes. Tout d’abord, la première différence est que le métier de psychologue³ est réglementé, donc son exercice et est conditionné par l’obtention d’un diplôme spécifique. À contrario, à ce jour, le métier de sophrologue est « non réglementé ». C’est-à-dire que l’État n’impose pas de formation ou de diplôme particulier pour exercer le métier. Ensuite, la différence majeure est la question à laquelle répondent ces thérapies.

En effet, la sophrologie répond à la question « Comment faire pour gérer mes ressentis durant cette situation ? ». Alors que la psychothérapie répond à la question « Pourquoi cette situation est problématique ? ». Le sophrologue s’intéresse plutôt aux conséquences et non à la cause de la problématique. C’est exactement l’inverse pour le psychologue. Bien que la problématique puisse être prise en charge par ces deux thérapeutes, les outils délivrés n’auront pas le même but. Au même titre que vous iriez voir un ophtalmologue pour trouver la cause de votre problème de vue et un opticien pour faire faire vos lunettes. En revanche, la sophrologie peut être extrêmement bénéfique en complément d’une prise en charge psychologique. En définitive, il est important de choisir le bon professionnel pour le bon accompagnement.