Par le passé, Aurélie Kersual était aide-soignante dans le milieu hospitalier. Aujourd’hui, l’hôpital dans lequel elle exerce n’a pas changé, contrairement à sa profession. Dans ce portrait, découvrez son parcours en tant que sophrologue accompagnant les personnes hospitalisées. 

Cela fait 7 ans qu’Aurélie Kersual¹ a découvert la sophrologie dans le cadre de son ancienne profession. Auparavant aide-soignante, elle recherchait une profession avec plus de relationnel que de technique, très présente dans son ancien métier. Sous les conseils de son ancienne cadre, elle s’est donc orientée vers la sophrologie en allant consulter une sophrologue afin de voir comment fonctionnait cette profession.

Immédiatement, Aurélie fut attirée par le travail de respiration très présent dans cette discipline. Pour elle, la sophrologie représente « la base de tout ». Le fait de « parler en positif, d’élever les gens vers le haut, de créer une nouvelle hygiène de vie » est primordial.
Alors, en 2016, Aurélie Kersual décida de sauter le pas et de suivre une formation de sophrologie pour ensuite ouvrir son propre cabinet de sophrologie, où elle propose des séances individuelles.
Aussi, en voyant une utilité à intégrer la sophrologie dans son précédent lieu de travail, la sophrologue ne s’arrêta pas en si bon chemin et décida d’intervenir au sein de son ancien hôpital.

Après avoir remarqué la faible présence de sophrologues dans les établissements de santé, cette dernière s’est donc engagée à faire entrer cette discipline dans l’ancien hôpital, où elle exerçait en tant qu’aide-soignante. Pour elle, la sophrologie a un grand rôle à jouer auprès des personnes hospitalisées. « À l’hôpital, la sophrologie permet de couper du milieu de soins, les patients oublient qu’ils sont à l’hôpital ».

Alors, 4 ans après sa formation de sophrologue, elle proposa à son ancien employeur d’intégrer la sophrologie dans différents services de l’hôpital. Aujourd’hui, elle intervient donc en cancérologie, en soins palliatifs et en gériatrie pour accompagner les patients de l’établissement.

Comparée aux séances pratiquées en cabinet, la pratique de la sophrologie à l’hôpital est souvent différente sur plusieurs aspects. Comme l’explique Aurélie, « ce n’est pas le client qui vient vers le sophrologue, mais le sophrologue qui vient ». En effet, la majorité des patients de l’hôpital ne connaissent pas la sophrologie et se voient proposés des séances par les soignants. Cette démarche a pour objectif d’accompagner les patients à gérer leur anxiété, leurs douleurs, à retrouver un meilleur sommeil, etc.
Pour les intéressés, un rendez-vous est donc fixé, où Aurélie Kersual organisera une première séance de découverte de la sophrologie.

Durant ces séances, la sophrologue s’adapte beaucoup à ses clients et à leur état de santé. En effet, contrairement à la pratique habituelle, la majorité des exercices se pratiquent allongés, ou assis en fonction de leur condition physique.

Pour Aurélie Kersual, le métier de sophrologue devrait être une « profession logique », comme tout autre métier dans le milieu hospitalier, que ce soit pour les patients que pour les soignants. « J’ose espérer que la sophrologie va continuer de s’épanouir dans le milieu hospitalier, j’ai plein de projets pour pousser la sophrologie vers l’hôpital ».