Bien qu’elle ne soigne pas, la sophrologie peut-elle avoir une utilité pour les personnes touchées par un cancer ? À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, découvrez dans ce dossier les différentes utilisations de la sophrologie dans le milieu oncologique.

Depuis les années 2000, la journée du 4 février est consacrée à la lutte contre le cancer¹ et à sa sensibilisation. L’occasion de rappeler l’utilité de la sophrologie dans ce domaine. En effet, cette méthode thérapeutique possède bon nombre de bienfaits qui permettent d’améliorer le quotidien difficile des personnes atteintes par cette maladie.

Quel que soit le type de cancer, cette pratique complémentaire à un suivi médical va permettre aux malades d’être accompagnés tout le long de leur combat. La présence d’un sophrologue va effectivement permettre de mieux appréhender son cancer² et d’avoir un soutien supplémentaire pour gérer les émotions négatives, qu’il est normal de ressentir durant cette épreuve.

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Ici, la sophrologie apportera donc différents types de soutien :

• La gestion des émotions (stress, anxiété, peurs, angoisse, doutes, etc.)
• La perte de moral
• La concentration sur le positif
• Le renforcement de la combativité

Pour parvenir à cette amélioration de la qualité de vie durant un cancer, la sophrologie se base sur des techniques de respiration et de détente musculaire qui permettent de détendre le corps et le mental. De plus, des techniques de suggestion mentale aident aussi à retrouver un état d’esprit plus apaisé et de récupérer un mental renforcé.
Le pouvoir du mental a effectivement son importance grâce aux effets remarquables³ qu’il peut avoir sur le corps. Aussi, les vertus de la sophrologie face au cancer ne s’arrêtent pas simplement à l’aspect émotionnel des personnes malades. En effet, elle possède aussi de nombreux autres outils précieux pour soulager son corps.

Bien que la sophrologie ne puisse guérir un cancer, elle possède tout de même sa place dans le milieu oncologique⁴. En effet, de nombreux hôpitaux ont déjà intégré la sophrologie dans leur service d’oncologie afin de complémenter le suivi des patients. Cette pratique thérapeutique est d’ailleurs citée comme soin oncologique de support en raison des multiples vertus qu’elle apporte aux malades atteints d’un cancer.

En utilisant la sophrologie, il est effectivement possible d’améliorer son quotidien, sur le plan physique, en diminuant les effets négatifs des traitements contre la maladie. Le suivi et les exercices proposés en séance de sophrologie ont la particularité d’aider les malades à gérer leurs douleurs, les nausées et/ou les vomissements.

Ajoutée à cela, la sophrologie possède aussi de nombreux autres bienfaits essentiels :

• Lutter contre la fatigue et améliorer sa qualité de sommeil
• Retrouver la vitalité
• Renforcer la motivation et la combativité

De fait, en complément d’un traitement et d’un suivi médical adapté, la sophrologie a évidemment sa place dans le milieu oncologique. Qui plus est, même après une rémission, elle s’avère toujours aussi utile au quotidien.

Après une rémission, la pratique de la sophrologie a toujours sa place auprès des personnes ayant combattu un cancer. Encore une fois, cette méthode s’applique à de nombreux aspects du quotidien, en fonction du type de cancer et de chaque individu.
Elle peut, par exemple, être bénéfique auprès des personnes ayant subit une opération chirurgicale afin de retirer la tumeur cancéreuse de leur corps. Certaines opérations laissent parfois des séquelles et des changements corporels pouvant impacter l’estime de soi. Ainsi, la sophrologie vient redonner une image de soi plus douce et bienveillante. Elle permet alors de reprendre confiance en soi⁵ et d’aimer son corps tel qu’il est.

Aussi, cette méthode vient accompagner ces personnes afin de remettre doucement son corps en mouvement. Effectivement, les exercices de relaxation dynamique⁶ utilisés en sophrologie permettent d’activer son corps calmement et de retrouver une activité sereine.

Ainsi, le retour au quotidien sera plus doux et plus apaisant.