Clémence Martin, une sophrologue spécialisée en périnatalité
Fascinée depuis toujours par l’univers de la périnatalité, Clémence Martin n’avait pourtant pas choisi une voie professionnelle correspondant à ce domaine. Jusqu’au jour où elle décida de changer de vie et de se lancer dans le métier de sophrologue.
Clémence Martin : un changement de vie radical
Pendant 10 ans, Clémence Martin¹ exerçait en tant qu’analyste financière dans le domaine du luxe, où elle a pu apprendre et évoluer. Cependant, au bout de ces 10 années, elle prit conscience que cette voie n’était pas faite pour elle, qu’elle avait choisie « trop jeune ».
« Plus les années passaient, plus je savais que je finirais par évoluer professionnellement. Mais je ne savais pas quoi faire avant, je ne savais pas ce qui m’animait ».
C’est donc au cours de sa reconversion professionnelle, et de ses recherches dans le développement personnel, que Clémence découvrit la sophrologie. À la suite de diverses consultations auprès de plusieurs sophrologues, elle décida de se lancer et entreprit une formation au sein de l’Institut de Formation à la Sophrologie², en 2019.
Une fois sa formation validée et son cabinet installé, Clémence Martin se lança directement dans une spécialisation en périnatalité. En effet, la sophrologue souhaitait que la grossesse et le domaine du couple deviennent sa signature personnelle.
Une sophrologue attirée par la périnatalité
Depuis son plus jeune âge, Clémence Martin confie avoir toujours été fascinée par l’univers de la périnatalité, où elle prend plaisir à évoluer et à se nourrir de toutes les informations possibles. Très jeune, la sophrologue rêvait déjà d’être mère et dévorait les livres de sa grand-mère traitant de la périnatalité. Aussi, durant sa reconversion professionnelle, Clémence a vite compris le manque de thérapeutes dans ce domaine, et la nécessité d’ajouter cette méthode dans l’accompagnement de grossesse.
En effet, avant de devenir sophrologue et avant que la sophrologie ne prenne de l’ampleur, Clémence Martin entendait déjà de nombreux témoignages de ses proches lui confiant les difficultés de la maternité. « C’était plus fort que moi, donc j’y suis allée ».
Au fur et à mesure de son expérience en tant que sophrologue, Clémence s’est alors construit un réseau de professionnels avec qui elle collabore (sage-femme, gynécologues, etc.). Aussi, la sophrologue fait partie du réseau Résendo³, rattaché à l’hôpital Saint-Joseph, spécialisé dans le domaine de l’endométriose.
Aujourd’hui, 90 % des consultations de la sophrologue traitent de la périnatalité : infertilité, maternité, PMA, etc. Cependant, elle remarque une demande plus importante auprès de ses clientes dans l’accompagnement d’un parcours PMA.
Sophrologue : un soutien dans le parcours PMA
Tel que l’explique la sophrologue, la première séance est principalement dédiée à un grand temps d’échange, car cela représente un moment primordial dans son accompagnement sophrologique. En effet, cette dernière a besoin de multiples informations afin d’adapter au mieux son suivi : parcours, traitement, accompagnement médical, etc. Toutes ces informations sont effectivement précieuses afin de personnaliser au mieux le suivi durant entre 6 à 10 séances.
Par la suite, les séances qui suivent se pratiquent en fonction de l’avancée du parcours PMA. Aussi, durant l’ensemble du suivi sophrologique, chaque séance aura son intention et ses propres exercices personnalisés, selon le thème.
Par exemple, pour aider à mieux accepter les piqûres, nécessaires dans un parcours PMA, Clémence proposera des exercices de visualisation qui permettront de mieux vivre ce moment désagréable pour certaines.
Aussi, ses séances sont accompagnées d’exercices de respiration permettant de libérer le stress, les tensions dans le couple ou encore de mieux vivre les rendez-vous médicaux.
Ainsi, grâce aux liens forts que Clémence Martin créé avec ses clientes, elle leur permet de retrouver un mieux-être et de faire face à la perte de repères dans ce parcours difficile.
« C’est un métier passionnant, c’est vraiment un outil qui peut être un pilier au quotidien. Il ne faut pas s’habituer à vivre avec une douleur, une anxiété ou un mal-être. »
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